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1 juin 2007

Reine Fourmi partit chercher de quoi nourrir ses

    Reine Fourmi partit chercher de quoi nourrir ses mille enfants. Elle connaissait un endroit merveilleux, le paradis des fourmis, où la nourriture abonde, se renouvellant chaque jour, comme par enchantement. Là bas, il ne manquait jamais de rien.
    Reine Fourmi, après une heure de marche, sentit un grand soulagement. Elle était arrivée. La terre, rouge, était parsemée de petites failles, se croisant en formant des carreaux. Des fleurs gigantesques surgissaient du sol. C'était des fleurs rouges et blanches, formant un demi-cercle fermé au ciel et au soleil. Leurs feuilles formaient des cercles, sur lesquels les humains adoraient s'asseoir. Un bâtiment vert s'élevait, surmonté d'une forme bizarre au sommet, qui se terminait en cerise géante. La fourmi s'arrêta devant une énorme masse blanche, qui était 3 fois plus grande qu'elle. Elle avait très faim. Alors, de ses petites mandibules elle entama la miette. Puis elle fit demi-tour. Mais cette fois, il fallait, pour que ses innombrables enfants puisse profiter de tout ça, qu' elle laisse une petite trainée au sol, comme le Petit Poucet.
    Sur le chemin, Reine Fourmi passa près d'un jeune humain et de sa mère qui marchait dans le sens inverse. L'enfant disait :
" On est arrivé à Quick ! ".


Reine Fourmi revint à la fourmilière. Elle annonça aux fourmis porteuses qu'il était temps d' aller chercher la nourriture. Elles sortirent une à une et suivirent le chemin tracé par Sa Majesté.
Les humains voyaient des milliers de fourmis se suivre en file indienne sur plusieurs kilomètres.
Les fourmis marchaient, marchaient.
    Le petit enfant avait bien mangé et s'apprêtait à sortir. Il jeta un mouchoir par terre, puis monta dans la voiture.
  Les fourmis en tête se réjouissaient. Elles étaient presque arrivées. Mais d'un coup, la première s'arrêta. Une étendue blanche rendait imperceptible  la ligne tracée par Reine Fourmi. Elle resta immobile, et rapidement toutes les fourmis s'arrêtèrent une à une, jusqu'à celle qui venait à peine de sortir de la fourmilière. Elles restèrent ainsi une trentaine de minutes, exposées aux dangers des pieds humains et des roues de voiture. Un coureur se déplaçait en direction de la file. Ses énormes  semelles les raflèrent, mais son passage entraîna un imperceptible coup de vent, sauf pour le mouchoir qui décolla puis ratterit quelques centimètres à côté. Les fourmis purent repartir.

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